Ainsi, dans un rapport d'avril 2012, la Miviludes relevait que 25% de l'ensemble des signalements reçus provenaient du domaine de la santé, et que ce chiffre allait en s'accroissant. Le développement de pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique sans fondement scientifique, semble donc attirer de plus en plus de Français.
Toujours selon la Miviludes, quatre Français sur dix ont recours aujourd'hui aux médecines dites alternatives, dont 60% parmi les malades du cancer. Bien évidemment, toutes ces pratiques ne sont pas sectaires. Cependant, leur développement pousse nécessairement à la vigilance car elles s'adressent par nature, à des publics plus fragiles et vulnérables.
Toujours selon la Miviludes, quatre Français sur dix ont recours aujourd'hui aux médecines dites alternatives, dont 60% parmi les malades du cancer. Bien évidemment, toutes ces pratiques ne sont pas sectaires. Cependant, leur développement pousse nécessairement à la vigilance car elles s'adressent par nature, à des publics plus fragiles et vulnérables.
Cette Commission d'enquête compte répondre à la nécessité d'analyser la nature et l'amplitude de l'influence des mouvements sectaires dans le domaine de la santé en France et d'en tirer les conséquences afin de formuler des propositions.
Source: La Charente Libre, 4 octobre 2012
http://www.charentelibre.fr/2012/10/04/nicole-bonnefoy-se-penche-sur-la-sante-des-francais,1117595.php