On le sait depuis un moment, les Français sont les rois du surmenage
et de la déprime... Comme remèdes à ces maux, les techniques fleurissent. Une
nouvelle praticienne s’est installée dans la cité thermale depuis le mois
d’avril. Karine* y développe le reiki...
Alors pourquoi, pour qui, comment ça marche et est-ce efficace ? Elle répond.
Karine utilise la méthode du reiki dans un cabinet depuis le
printemps. Elle a été formée par des maîtres installés à Villers-Guislain. « Il
y a trois ans, je n’aurais pas imaginé me diriger vers ce genre de pratique. Ce
sont les épreuves de la vie... On se cherche, on essaie de comprendre. J’ai
découvert le reiki en y allant pour moi et ça m’a fait beaucoup de bien. »
Si elle a eu le déclic, elle ne veut convaincre personne : « Les gens
viennent d’eux-mêmes. Mon but est d’aider les autres en leur apportant du
bien-être, en amenant en eux le processus d’auto-guérison. » Car reiki
vient de rei, l’esprit, et de ki qui désigne l’énergie universelle. Cette
méthode japonaise a été lancée au début du XXe siècle par Mikao Usui. La
formation des maîtres occidentaux s’est faite à partir des années 70. Les buts
sont donc de soulager les souffrances, d’apporter le calme mental et la paix
intérieure.
« Se libérer des émotions négatives »
Comment ça marche ? Par de l’énergie qui circule et passe par les
mains. La personne s’allonge, habillée et le maître se positionne sur les sept
principaux chakras. « Beaucoup de gens viennent pour le stress, le manque de
confiance et pour se libérer des émotions négatives. »
Est-ce vraiment probant ? Karine affirme qu’elle n’a que des bons
retours et que ceux qui passent par ses mains parlent ensuite positivement du
reiki. En réponse aux principaux détracteurs qui pourraient s’étonner de la
brièveté de la formation par rapport au circuit médical classique, Karine répond
: « En France, on est franchement en retard sur ces méthodes par rapport à
la Suisse, à l’Allemagne ou même la Belgique. Mais j’ai confiance. »
Par M.T.-N.
Source :
La Voix du Nord, 17 juin 2014,
Note du CIPPAD : * Le patronyme a été ôté.
Cette méthode est régulièrement mentionnée dans les rapports parlementaires ou Miviludes traîtant des problèmes en liens avec l’emprise mentale.